
« L’OURS ET LA BARQUE »
Romano et le Collectif le Mouvement
Voir son site internet et son compte Facebook
Quelques mots sur l’œuvre
Cette fresque met en scène un ours polaire seul sur une barque en plein milieu d’un océan infini. Cette œuvre à fort impact visuel et à libre interprétation questionne forcément les publics : “Comment cet ours polaire s’est-il retrouvé sur cette barque ?” ; “D’où vient il ?” ; “Où va-t-il ?” ; “Est il à la dérive ou sait-il où il va ?”; “Faut il et comment lui venir en aide ?”
Certains y verront une scène décorative et amusante, d’autres la question de la crise climatique, d’autres pourront aussi y voir la question de la migration, de l’exil…
Dans la ville de Venelles, ce vaste océan fera écho à la mer Méditerranée qui n’est pas très loin. Située entre deux écoles, cette fresque invitera les enfants à s’interroger sur la question du changement climatique.
Quelques mots sur l’artiste et le collectif
Romano : Né en 1982, il vit et travaille à Paris et dans la nature. Très jeune, il commence à dessiner et à peindre. Ce qui l’attire avant tout, ce sont les visages, les corps et les couleurs. En grandissant à la fois dans la grande peinture classique et dans la culture urbaine hip hop des années 90, Romano s’essaie à toutes les techniques pour exprimer de manière impulsive sa vision des émotions humaines (dessin, peinture à l’huile, acrylique, spray, photographie, pochoir et collage).
Dans les années 2000, sa vie se partage entre ses deux activités ; l’une visible, il est directeur artistique d’une agence de communication pour les grands musées et institutions culturelles de France, l’autre clandestine, il continue de peindre sur toile et sur les murs de sa ville tout en suivant des cours du soir à l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Paris et à l’école de graphisme Créapole Paris. Avec la conviction que l’art doit sans cesse véhiculer des messages forts, le travail de Romano questionne les relations dans l’espace urbain, la mixité sociale et le vivre ensemble.
Il faudra attendre 2013, lorsqu’il fonde avec Riks et Tiez le collectif d’art urbain Le Mouvement, pour que ses oeuvres mêlant style renaissance et pop art commencent à être visible au grand jour dans les galeries et en grand format dans les rues à travers la direction artistique des projets du collectif, notamment du projet emblématique Les Parapluies.
Ce dernier début à Paris en 2013 et est toujours en cours aujourd’hui. Mélange de réalisme et de poésie, ce travail allie la figuration narrative à la technique du collage photographique pour mettre en scène des couples parisiens, d’origines, de cultures ou de générations différentes, réunis sous un parapluie. Parcourant sans cesse les rues de la capitale pour y exposer les rencontres de ses habitants, Riks, Tiez et Romano exposent leurs collages en pleine journée dans la rue, au contact des habitants et en compagne de celles et ceux qui ont été photographiés, provoquant ainsi des rencontres et un dialogue avec les publics. Derrière le message idéaliste représenté par ces rencontres fortuites sous un abri commun, cette oeuvre milite pour une société riche de sa diversité. Proposer aux publics des rues une réflexion sur le vivre ensemble et diffuser des ondes positives, tels sont les principes de cette performance à grande échelle.
Projet artistique illégal à l’origine, il devient officiellement reconnu par les autorisations accordées puis par les commandes des institutions publiques.
Romano expose parallèlement en galerie avec la participation à des expositions collectives à la galerie WallWorks, la galerie Modus, la galerie Artelle ou la galerie Original Dampkrings à Amsterdam. Il se voit proposer un solo show par les organisateurs de la première foire internationale d’art urbain, l’Urban Art Fair Paris 2016, participe à un group show à l’Urban Art Fair 2017 de New York, USA…