L’amour au temps du Coronavirus de C215

Oeuvre L’amour au temps du Coronavirus de C215

« L’AMOUR AU TEMPS DU CORONAVIRUS », 2020

Christian Guemy dit C215
© Adagp, Paris, 2020
Cliché © Adagp Images

 

Oeuvre L’amour au temps du Coronavirus de C215

Quelques mots sur l’œuvre

L’amour au temps du Coronavirus, en référence au roman de Gabriel García Márquez paru en 1985 : « L’amour au temps du choléra ». Le portrait d’un couple saturé de couleurs, une femme et un homme s’embrassant alors qu’ils portent un masque de protection sur la bouche et le nez.

Œuvre réalise le 17 mars 2020, premier jour de confinement : « J’ai préparé ce pochoir dans un état de sidération ».

Pour participer à sa manière, il propose d’en vendre des digigraphies (tirages sur imprimante jet d’encre grand format) au profit de la Fondation des hôpitaux de France. Moyennant 95 euros, chacun pourra ainsi immortaliser cette période singulière par une cette oeuvre contemporaine de la pandémie. Auprès des fans et largement au-delà, le message est passé et quelques semaines plus tard, ce-sont déjà plus de 20 000 euros qui ont pu être récoltés au profit des hôpitaux.

Quelques mots sur l’artiste

Christian Guémy alias C215 est un artiste français majeur de la scène du street art. Agé de quarante ans, il habite Vitry-sur-Seine où il a ses ateliers. Il travaille essentiellement au pochoir avec un style très reconnaissable. En dehors de ses interventions dans les rues du monde entier, il présente des œuvres peintes sur objets de recyclage dans de nombreuses galeries, en France et à l’étranger.

Armé de sa bombe et de son spray, C215 redonne aux murs gris et sales un nouveau souffle esthétique. Il les habille de portraits colorés, réalisés au pochoir ou à main levée. Ses modèles ? Sa fille, Nina, bien souvent, et aussi de nombreux anonymes qui peuplent les quartiers.

Né en 1973 à Bondy (93), C215, grandit en province, élevé par ses grands-parents après la mort de sa mère à l’âge de 6 ans. Il étudie dans un collège catholique puis monte à Paris étudier l’histoire de l’art, l’économie et les langues. Un cursus universitaire qui lui donnera plus tard le recul nécessaire pour exercer son œuvre sans élitisme et sans égocentrisme. Passionné par la Renaissance, il se forge une culture humaniste. C215 puise ses influences au travers des siècles d’art. De l’époque classique des peintures à l’huile de Le Caravage ou des illustrations de Boticcelli au plasticien contemporain Ernest Pignon-Ernest, qu’il estime être le premier « street artist français ».

C215 veut mettre de la poésie et de l’émotion au cœur des villes : « Mes œuvres placent des invisibles au rang des célébrités. À travers ces visages, je souhaite que les passants se confrontent à leur propre humanité ».

Source documentaire : Street-art-avenue.com